Fille de la Lune, Cassandre sylvestre
Elle détient la torche souveraine
De l'astre lumineux à l'obscure reine
Elle hante les nuits de ses maléfices
De la déesse mère, elle connaît les mystères
De la montagne qui touche sagement le ciel
Dans la ténébreuse caverne, elle va, poursuit, se terre
Possession ultime d'un secret universel
Par dedans le culte organique, elle s'alonge devant sa mère
Et de son destin enfante les fruits de la terre
Materia prima sauvage, féconde la mère sans âge
On la dit berceau mais elle demeure à jamais tombe