REFRAIN:
Dans le ghetto, un noir tue un autre noir,
Dans le ghetto, un noir tue un autre noir. (bis)
Je prends le mic pour la racaille en Stan Smith,
Celle qui après la bataille a perdu la vie, peace.
Six dans une ruelle, pow, du sang plein les murs,
Et fils tu joues les durs parce qu'un fille a fait wouah.
Sur tous les magazines figure la figure du flingué,
Au fur et à mesure que tu flingue, tu deviens déglingué.
Les victimes sont pour la plupart des noirs comme toi,
Batard, le soir encore un autre noir dans ton répertoire.
Moi j'ai l'espoir qu'un soir, toutes ces histoires finissent,
En attendant je reste en paix provisoire et glisse sur le beat.
Je sors la batte, la basse est phat,
Mes yeux sortent en orbite, je deviens psykopat.
J'habite dans un quartier ou, Dieu merci, le mal est bien,
Ok c'est pas encore je t'aime mon frère Nubien.
Mais tout le monde lève le poing pour que de Paris à Soweto,
Un noir ne tue plus un noir dans le ghetto.
REFRAIN
J'ai vu la mort de près un jour dans un quartier,
A cause d'un mec qui voulait entrer en soirée.
C'est simple il dit au frère, tu me fais rentrer,
Ou je te pète la cervelle et je pourrais passer.
Mais qu'est ce que la vie, quand il y manque toute une harmonie,
Qu'est ce que la mort pour un mec en sursis?
Je ne peux pas comprendre, ne veux pas savoir,
Ce qui se passe dans la tête d'un noir qui tue un autre noir.
J'ai fait du chemin pour arriver à lui,
Ne lui ferais donc aucune apologie.
C'est dur à croire mais je ne peux concevoir,
Qu'un frère noir tue de sang froid un autre frère noir.
Que serait la guerre sans les armes à feu,
Que seraient les hommes sans la guerre du feu?
Le feu de l'âme, le feu du corps,
Celui qui t'envoie frapper un frère à la mort.
REFRAIN
Mes frères sont dingues, dingues, mad, et leurs biceps fléchissent,
D'un coté les faf, quand de l'autre sont les dékiss.
Parfois je sens la poudre, mais moi mes larmes coulent,
Quand un frère mord un frère comme un gros pitbull.
Je peux rester cool, bouffe le space cake,
Sa copine me saoule, oui veut Star Trik.
Je la kick puis la jette, mais son mec joue les peck,
Dis partout qu'il veut ma tête car je lui fais un pik nik.
Je reste cool comme un sax, car ma musique me relax,
Un max, je dis au mad max que je suis "Bad" comme Michael Jacks,
Taxe ma syntaxe mais prends garde à ma détaxe.
Je gonfle mon thorax, quand je m'axe sur le track.
Le nav appelle ses potes, le nav joue les malins,
Leurs battes et grosses bottes me font des gros calins.
Le lendemain très tot je prends un gros couteau,
Un noir tue un autre frère noir dans le ghetto.