Dans le village y'avait déjà le sang, y'avait déjà le sang, y'avait déjà le sang, mon ami,
Dans le village y'avait déjà le sang.
Baw, dans le rue ça explose la cause le peuple voudrait qu'on lui propose autre chose,
Il crise face à la crise, sa vie n'est pas rose, non elle est plutôt grise.
Je sors de mon logis, fais son apologie,
En monologue je vogue et ce n'est pas de la démagogie.
J'irais jusqu'au bout du monde pour mon peuple et ses idées,
Un peu comme jadis Moïse son peuple a guidé.
Et si les 10 démons tentent de me démolir,
Je fais un bond, rejoins Phello, qui s'en va les polir.
Pour le peuple ici bas je pousse ma voix,
Car il est temps de reconnaître que le peuple a raison encore une fois.
La révolution n'aura plus besoin des armes,
Car l'esprit demeure pour un hold-up mental.
La jeunesse pousse un cri de désespoir,
Tu vois qu'elle a mal, mais tu ne veux pas le croire.
Alors tu comprends mieux pourquoi le peuple a des pulsions,
Tu comprends mieux pourquoi certains jeunes perdent la raison.
Aujourd'hui moi je représente pour le fonk,
Les pilipoètes de la jeunesse qui monte
Melopheelo jazz c'est mon nom de silisilisages.
Le peuple a raison, le peuple est sage.
Quand le peuple est faché, il se manif'
Comme le bandit caché sort son canif.
Dans mes jours d'infortune je cherche des thunes,
Un peu d'encre une plume et je brille comme la lune.
Oui le peuple a raison de chatier le MC ,
Qui au mic perd la raison puis part sans dire merci.
À l'ombre des grands arbres j'écris mon lyric,
C'est ainsi que j'envoie tout mon respect au public.
Moi je rappe pour les masses, les belles sales faces,
Les saintes ou les garces, ceux qui vivent et ceux qui passent.
Passe moi un caddie, mets moi dans Auchan,
Je ramènerai mille plats et mets bien alléchants.
J'adore les liqueurs mais MeloP m'a dit stop,
Dan t'as du coeur mais parfois ton esprit s'emporte.
Donc je vais te ramener la paix, la guerre si tu flaires,
Ou si tu n'as aucun respect le peuple a raison,
Oui le peuple a raison, certains n'ont pas de maison,
Rien ne change à part les saisons.
Quand le peuple se vexe, les regards se fixent
Sur ces insectes infects de la secte politique.
Maintenant faut que cela cesse, le temps presse,
Le peuple a toujours raison,
Espèce de fils de flip the...
La haine me prend quand je crois un flic,
J'ai envie de.... avant qu'il me nique certains ripoux pourris.
Tout le monde cherche du fric, logique de sa politique privatisée,
Ils veulent légaliser, légaliser la Sensi, pénaliser les jeunes deals de téci.
L'indic du flic s'implique dans tous les traffics,
Je t'explique, écoutes téléphoniques, les stups, les stups,
La patrouille de nuit qui rapplique, déclic de panique comme dans un cirque.
Ville pudique Paris voici mon verdict,
La rue critique ton esprit qui ne change pas, qui n'évolue pas.
Tes idées classiques et sadiques nous emmènent
(nous entraînent oui le peuple a raison oh oh oh oh oh).
Le peuple a raison, il a ses raisons quand il descend dans la rue,
Pille les terrasses et maisons sans répit et sans tiépi.
En dépit de certaines faces de pétasses qui gardent la place en képi
Le psychopathe passe par là et alors et alors je tasse dans mon sac les mac douglas,
Sors vite car le temps passe comme un comète
Encore quelques kilomètres et je peux dire adieu à mes pommettes.
J'ai forcé la main à un nain pour qu'il me serve de pivot,
Sans quoi il risquait le caniveau non je ne blague pas comme Béliveau
J'étais fou ce jour là comme un saoul sans un sou,
D'où mon goût certes bas de piller tout ce qui gébou.
J'ai fait bien des dégats, cassé des vitrines,
Contrôlé des consoles Sega.
Pour l'amour de la bravoure, pour la haine de la bavure,
Pour ceux qui nous prennent pour des troubadours, le jour et la nuit pour des impurs