A peine le temps de souffler, de panser mes plais,
Tous mes ennemis étaient rentrés chez eux.
A peine le temps de pleurer ma terre en secret,
Sur le chemin revenait l'été lumineux.
Depuis peu,
Depuis peu.
A peine le temps d'enlever les pierres qui restait,
Le ciel et le vent faisaient briller mes yeux.
A peine le temps d'apporter la vie qu'il manquait
Sur tous les murs se levait l'été lumineux
Depuis je vis mieux qu'hier, sans me laisser faire,
J'ai posé les armes.
Car face à toutes nos guerres, une seule chose à faire,
Déposer les armes.
Depuis peu.
A peine le temps de trouver ce que j'attendais
Jour après jour j'avançais l'esprit heureux.
A peine le temps de saluer celui que j'étais
Au fond de moi je sentais l'été prendre feu.
Depuis je vis mieux qu'hier, sans me laisser faire,
J'ai posé les armes.
Car face à toutes nos guerres, une seule chose à faire
Déposer les armes.
Le temps de retrouver le courage,
Le temps d'y croire après le défaite
Laisser passer l'orage, relever la tête.
Le temps de retrouver mon courage,
Le temps d'y croire après la défaite,
Laisser passer l'orage, relever la tête.
Depuis je vis mieux qu'hier, sans me laisser faire,
J'ai posé les armes.
Car face à toutes nos guerres, une seule chose à faire,
Déposer les armes.