Claude Nougaro/Michel Legrand.
Avec Michel Legrand et son orchestre.
Ce qu'il faut dire de fadaises
Pour voir enfin du fond de son lit
Un soutien-gorge sur une chaise
Une paire de bas sur le tapis
Nous les coureurs impnitents
Nous les donjujus, nous les don juan.
Mais chaque fois que l'on renifle
La piste fraiche du jupon
Pour un baiser, pour une gifle
Sans hsiter nous repartons
La main frleuse et l'oeil luisant
Nous les donjujus, nous les don juan.
Le seul problme qu'on se pose
C'est de sparer en deux portions
Cinquante cinq kilos de chair rose
De cinquante cinq grammes de nylon
C'est pas toujours un jeu d'enfant
Pour un donjujus, pour un don juan.
Le mannequin, la manucure,
La dactylo, l'htesse de l'air,
Tout es bon pour notre pture
Que le gruit soit mr ou qu'il soit vert
Faut qu'on y croque belles dents
Nous les donjujus, nous les don juan.
Mais il arrive que le coeur s'accroche
Aux pines d'une jolie fleur
Ou qu'elle nous mette dans sa poche
Sous son mouchoir tremp de pleurs
C'est le danger le plus frquent
Pour un donjujus, pour un don juan.
Nous les coureurs du tour de taille
Nous les gros croqueurs de souris
Il faut alors livrer bataille
Ou bien marcher vers la mairie
Au bras d'une belle-maman
Pauvres Donjujus, pauvres don juan.
Nous tamiserons les lumires
Mme quand la mort viendra sonner
Et nous dirons notre prire
Sur un chapelet de grains de beaut
En attendant le jugement
Nous les donjujus, nous les don juan.