La pénombre effaçait les plisQu'elle maquillait si savammentSa beauté d'antan avait fuiLaissant seule son âme d'enfantElle avait peur de ces idéesQui disaient qu'elle avait vécuElle avait beaucoup espéréQu'un jour en elle on aurait cruElle disait je t'aime en françaisEn espérant que tous comprennentQue si dans le monde on se taitJamais ne briseront les chaînesJamais ne cesseront les peinesJamais n'arrêtera la haineVoilà ses mots étaient sans bruitEt dits avec disertementPersonne ne l'aurait comprisSon visage était trop charmantElle avait un cœur si chargéEt des yeux qui n'en pouvaient plusElle ne savait plus regarderCe monde qui l'avait déçueEt les sourires qui se font raresLes enfants qui n'existent plusY a plus d'amour pour les vieillardsY a plus d'amour et j'ai vieilliJamais ne briseront les chaînesJamais ne cesseront les peinesJamais n'arrêtera la haineJamais ne souriront les fleursJamais finira la misèreJamais n'arrêteront les pleursJamais ne dormira la chairJamais ne danseront les cœursJamais ne fleurira la terreJamais ne vivront les couleursJamais ne briseront les chaînesJamais ne cesseront les peinesJamais n'arrêtera la haineJamais ne souriront les fleursJamais finira la misèreY a plus d'amour et j'ai vieilli {2x}