C'est la bête qui m'a volé les valeurs auxquelles je consentais
Aujourd'hui je vis sans repères, dans la misère
Tout d'abord j'ai pensé rêver, mais le rêve était réalité
Et je suis tombé dans ce piège qui se resserre
Je vis sans adresse, mes pêchés je confesse
Je n'ai plus ma liberté, je succombe à la fatalité
Elle a tué mon idéal, est entrée dans mon âme
Comme une ombre contrôlant mes faits et gestes
Tu me consommes, tu me sondes au plus profond de mon être
Comme une ombre
Comment imaginer une telle cruauté ?
Je ne peux me résigner à la servir
Sans faillir je me débattrai dans une lutte acharnée
Je donne ma vie volontiers pour en finir
Car je vis sans adresse, mes pêchés je confesse
Animal marginalisé je n'aurai de pitié
Pour votre humanité
Animal au fond je resterai
Ces années ont cassé l'homme que j'étais