Le fond de l'air est frais,
Laïho, Laïho!
Il n'y a plus de saison,
Laïho, Laïho!
Moi, sous mes pantalons,
Je porte des caleçons longs.
C'est ceux de mon tonton
Qu'a du poil au menton.
Le fond de l'air est frais,
Laïho, Laïho!
Il n'y a plus de saison,
Laïho, Laïho!
Lorsque je vins sur terre,
Le ciel était couvert.
Dans mon berceau ouvert,
Je chantais à mon père:
"Le fond de l'air est frais,
Laïho, Laïho!
Il n'y a plus de saison,
Laïho, Laïho!"
J'ai eu pour mes étrennes
Une paire de bas de laine.
C'est ceux de tante Germaine,
Une ancienne cheftaine.
Quand j'étais militaire,
J'avais un brigadier
Qui voulait me faire taire chaque fois que je chantais:
"Le fond de l'air est frais,
Laïho! Laïho!
Il n'y a plus de saison,
Laïho! Laïho!"
J'ai une grosse casquette
Qui me tient chaud à la tête.
Ça me donne une belle silhouette
Et je crains plus la tempête.
Quand j'invite une jeune fille,
C'est juste pour jouer aux quilles.
Si elle se déshabille, alors je m'égosille:
"Le fond de l'air est frais,
Laïho! Laïho!
Il n'y a plus de saison,
Laïho! Laïho!"