Didier Romain - Vu de ma quarantaine 歌词

On rêvait de jeter les balises aux ortiesDe quitter les sentiers sans les perdre de vueOn se voulait poètes si possible mauditsOn cherchait du génie aux fourmis de la rueOn raturait l'histoire on recalait MolièreOn renvoyait Baud'laire en cure de désintoxAu creux d'un coquillage en écoutant la mer,Il nous semblait entendre les marées d'équinoxeSur du petit carreau vingt et un, vingt neuf septembreJ'écrivais mes mémoires à peine vieilles du soir mêmeJ'y maudissais toujours une fille qui m'aim'raitp't'êtreSi j'avais le courage de lui dire que le l'aimeJe sais combien sont rares les hommes qui peuventencoreRegarder sans pâlir leurs rides dans la glaceJe savais que le temps me remettrait le morsAlors 1.e condamnais l'av'nir par contumaceJ'pensais pouvoir aider le monde à marcher droitJ'effleurais des crinières, j'montais en amazoneJ'avais quinze ou seize ans, d'l'amour dix-mille caratsJe voulais mériter l'amitié du "Grand Meaulne'On est tous papillons avant d'être chenillesOn en garde caché l'inconsolable peineParfois je pense à ça en regardant mes fillesLeurs ailes sont si belles vues de ma quarantaine
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