C'est le vent dans la plaine
Qui souffle et qui fait revivre l'aigle
Car les plumes de ses ailes
Volent a nouveau au bout de mes tresses
Tout ce que je vois m'appartient
Et le respecte comme les anciens
J'ai la peau rouge comme cette terre
Qui me nourrit et me protège
Je n'échangerai jamais un atome de tout ça
De toute façon l'or n'a pas de valeur pour moi
La terre entière est un grand tipi
Je suis chez moi mais tu l'es aussi
Combien de « lunes » pour que tu saisisses...
Toi qui m'écoute, soit mon frère...
Quand l'hiver approche
On lève le camp pour monter au nord
Le bison nous attend
Nous sommes ses hôtes depuis si longtemps...
Au grand galop sur mon cheval
L'heure est venue de se montrer brave
Dans ma course, j'ai saisi mon arc
Je prend une flèche dans mon carquois