Dans un paysage de désirs perdus
Apparaissent les ymages de vostre douz regart
Derrière ces hauts murs gardés par dangier
Est cloistré vostre corps, ce précieux reliquaire.
Un oeil pervers n'y voit que griffons et amours désséchés
Quand les torrents de ma souffrance dévastent les terres...
Par ces pastourelles, je suis vostre sans partier
Et bien malgré elles, ne serai-je que lauzengier ?
Je ne puis revivre en mon cor
A travers la douleur de vous perdre,
Je ne puis me rendre en ces lieux
Où le vent emporte vos souvenirs.
Je ne possède plus mon âme, par le rejet de la loi divine
Que vostre désir m'oblige, délaisser même mon corps,
Et adorer dévotement le sanctuaire
Où mes songes sont enfouis
Sous vostre noire bannière
Il n'y a plus désormais que la finalité de toute chose...
... « Vous, ou la Mort !