Palais de bois et cercueils vivants
Ils m'attirent de leurs yeux déments
Un lent vertige s'empare de moi,
A la pensée de ces anciens rois.
Les prophètes de Flore déclament
Dans l'infamie du culte orgiaque.
L'oracle sacré d'étranges âmes
S'achève, mélopée élégiaque.
Paroles licencieuses vénérées
S'écrivant dans la sève infectée.
Refrains gomorrhéens, oeil de serpent
L'arche morte s'élève en rampant
L'enclume brisée, tout se prosterne,
Je suis ton Damoclès, ancêtre supplicié.
Je hurle l'ancien hymne, à toi Herne,
Songe d'enfer, géhenne de fourrés.
Fortuna, tu es morte en souffrant
Noyée dans la corne d'abondance.
Je suis ton disciple malséant
Assis dans la caverne en transe.
Cavaliers des saisons antiques
Chasseurs géants, armes mythiques
Me coiffent de leurs rituels magiques
Entonnant la victoire tellurique.
L'enclume brisée, tout se prosterne,
Je suis ton Damoclès, ancêtre supplicié.
Je hurle l'ancien hymne, à toi Herne,
Songe d'enfer, géhenne de fourrés.