Tapie dans l'ombre d'une nuit sauvage
Dernier contrepoids d'animalité dressée
Dressée contre l'humanité
A pas de loup elle se faufile
Courbant son ossature d'une souplesse divine
Filant tel le feu follet au milieu des forêts
Où son velours bleuté entoure un regard de saphir ciselé
Druidesse, défie les pièges à loups tendus à l'encontre de ton élégance
Car l'homme effrayé s'arme contre ton improbable existence
Appeure les, toi la proie idéale, impitoyablement chassée
Bouc émissaire, agitateur de sortilèges ancrés dans le passé
Mémoire de nos ancètres, terrorisés par la Bête
La druidesse du Gévaudan tranforme son corps en métamorphose
Ses crocs déchiquetant sa peau d'écorce de rose
Rude accouchement d'un métabolisme nécrosé
Dévorante renaissance d'un sang noir et souillé
La druidesse du Gévaudan se régénère de sagesse et d'immobilisme
Enluminant ses grimoires de dorures gaéliques
Offrant à la nature son sang comme "force de vie"
Elle canalise la Bête en chacune de nos folies
Faisons appel aux rudiments des techniques de chasse
Druidesse, défie les pièges à loups tendus à l'encontre de ton élégance
Car l'homme effrayé s'arme contre ton improbable existence
Appeure les, toi la proie idéale, impitoyablement chassée
Bouc émissaire, agitateur de sortilèges ancrés dans le passé
De nos contrées reculées