Kery James - La mort qui va avec... Тексты

Rien n'est moins sûr que l'instant suivant,
Il n'y que des futurs morts parmi les vivants
Vu que demain n'est qu'une hypothèse,
Tous nos projets devraient s'écrire entre parenthèse
Cette arrogance dans nos attitudes,
Pourtant nous n'avons qu'une certitude
Ce qui doit arriver n'est jamais lointain,
La mort est notre destin le plus certain
On pleure en fou rire,
Parce qu'on doit vivre en acceptant de mourir
On a tous un pied dans le trou
On vit avec une épée posée sur le cou
Personne ne sait quand elle va trancher,
Nos vies posées une balance, personne ne sait quand elle va pencher
Mourir à petit feu, c'est vivre
Tout les jours vont à la mort et le dernier y arrive
On laisse partir nos instants,
En vérité on ne rattrape jamais le temps
Chaque seconde nous pousse vers le cimetière,
Il y a quelque chose de mortuaire à chacun de tes anniversaires
Témoin du temps qu'on gaspille.
L'horloge nous menace, nous pointe avec ses aiguilles
Inévitable est ce rendez-vous imprévu,
Paradoxal, comme mourir sans avoir vécu
Chaque jour notre histoire s'écrit,
On est pas seulement ce que l'on souhaite,
On est surtout ce qu'on accomplit
Vivant on peut se mentir ou espérer,
Mais une fois mort on aura été ce qu'on a été
On doit tous mourir, on le sait,
Pour quitter ceux qu'on aime, on est jamais prêt
Si, lorsqu'elle emporte l'un des nôtres,
On est surpris comme si la mort n'arrivait qu'aux autres
Et on a du mal à y croire,
On ne conçoit pas de plus jamais les revoir
On tient parce qu'on doit tenir,
On doit leur survivre en s'accrochant à des souvenirs
Parfois la mort nour porte un coup,
Si brutal qu'après elle la vie n'a plus le même goût
De l'insouciance à la tragédie,
Idéal J s'est éteint avec le DJ Medhi
Il est trop tard pour les regrets,
Les choses inavouées resteront à jamais des secrets
Pour prouver notre amour, on est souvent trop lent,
On croit toujours que la mort prendra tout son temps
Alors on se croise sans se parler,
Parfois même on se toise sans se regarder
On s'entend sans s'écouter,
Pas étonnant qu'on se dispute sans discuter
Parce que la vie nous rassemble,
On ne se rend pas compte de la chance qu'on a d'être ensemble
Bippe moi, on se verra plus tard,
Jusqu'à cet adieu qu'on prenait pour un au revoir
Je pense à mes potes qui se son fait buter,
Et que même l'amour d'une mère ne pourra pas ressusciter
Universelle, la mort n'a rien de personnel,
Finalement, on meurt tous d'une mort naturelle
A ceux qui s'apprêtent à la rencontrer,
Qui comptent à rebours les jours d'une mort annoncée
Ne perdez pas la foi, restez fort,
Chaque chemin de la vie mène au couloir de la mort
Au fond on est tous en sursis,
On devra tous payer le prix de la vie
Ni carte bleue, ni chèque,
Quand t'entends vie, y'a la mort qui va avec
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