La France est riche grâce à l'Afrique
Les pays coloniaux sont toujours racistes
L'Amérique a toujours un ennemi diabolique
Et entraîne le monde à prendre parti
Propagande médiatique
Dites adieux aux blancs drapeaux, résister c'est l'embargo
Coup d'état, CIA, le business se manie, l'état tue dans un grand chaos
Les armes sont monnaie courante sur le pavé
Depuis le temps que les usines d'armement existent on savait
Que les gens allaient finir un jour sur-armés
C'est mathématique
Le gaspillage de masse rit au nez de la famine
Laisse mourir des pauvres: eau de javel dans le container
Comme symbole risible d'un monde avarié
Les aléas varient
Pas tout le monde rêve de faire carrière à Paris
As-tu conscience qu'ta vie vaut moins cher qu'un baril
Et a finit par prendre la forme d'un carré
Des mois de lutte, des nuits debout
Des assemblées, des barricades
Pour au final voir passer en douce leur bouquet de lois pendant le deuil d'un attentat
Tout devient infernal
À l'heure où il pleut les pires folies
Une pensée à Casa, Kaboul, Bagdad, Damas et Tripoli
Tout devient infernal
À l'heure où il pleut les pires folies
La vérité fait mal
Aux menteurs et aux hypocrites
Israël tue les arabes comme l'Amérique a tué les indiens quelques siècles avant
La France était bien contente de pouvoir compter sur ses tirailleurs pour faire fuir les Allemands
Manque de reconnaissance
Quatre générations, on oublie la dette morale de la France
Enfant de l'immigration, parqué dans des cités-dortoir, difficile d'essuyer l'affront
Le colon a l'bras long, des galons
Ne peut voir d'égal en égal, ment
Mais s'en sort toujours légalement
Le monde dort d'un soleil de plomb, demande au marchand de canon
On n'a plus confiance en l'avenir
Car on voit venir, qu'est-ce que ça veut dire
Quand cinq pour-cent possède toutes les richesses de la Terre
Et que soixante pour-cent du reste agonise?
Mais que défend la police
Lorsqu'elle attaque celui qui se lève pour nos droits?
Quand une simple interpellation peut finir en meurtre au fond d'un fourgon à certains endroits?
Toujours acquitté par le tribunal
Qu'en penserais-tu si c'est ton fils qui n'était plus là?
Relaxé comme les assaillants de Zyed et Bouna
(L'état assassine, persécute ses victime)
Tout devient infernal
À l'heure où il pleut les pires folies
Une pensée à Casa, Kaboul, Bagdad, Damas et Tripoli
Tout devient infernal
À l'heure où il pleut les pires folies
La vérité fait mal
Aux menteurs et aux hypocrites
Tout devient infernal
À l'heure où il pleut les pires folies
La vérité fait mal
Aux menteurs et aux hypocrites
Tout devient infernal
À l'heure où il pleut les pires folies
Une pensée à Casa, Kaboul, Bagdad, Damas et Tripoli