Elle vous prend le soir surtoutMême le matin quelque foiselle s'insinue sous vos paupières alourdies ... La fatiguequelque soit l'heure elle s'en fout,Brusquement ou en tapinois,Elle s'infiltre dans vos artères épaissies ... La fatigueJe n'ai jamais réussi à Même imaginer de pouvoirNe serait-ce qu'un instant, lui résisterCar j'ai trop peu d'énergie à Déjà consacrer au pouvoirD'aller jusqu'au bout de ma vieD'oisiv'téAlors j'économise, Le repos est de misePourquoi devrais-je lutter Quand je peux me reposer.Mais je vois bien ces gens partoutQui se complaisent dans le stressqui courent, hagards, la guerre des nerfs ...les égareIls foncent à fond comme des fouscomme à l'orang' tous ils se pressentIls attendent le roug' pour se mettre au vert ... c'est troptart(Leur petit cœur danse la gigue...)...Vous qui marchez sur le trottoir, Comm' si c'étaitParis-StrasbourgEssayez de vous arrêterUn instantIl est déjà dur de sortir du flôt des gens qui courrentLe regard vague, HébêtésHaletants (...Pas le temps)Moi qui ne sort jamais, Qu'après l'heure du dînerJe suis le noctambul' qui se coince la bulleMais je sens que vous me suivez... que je vais faire des émules... Oui, convertir les gens, lancer un grand mouvement pourlutter contre la fatigue... mais... Rien qu'à y penser...je fatigue !!