Toute seule sur un banc,
Témoin du monde dans lequel je vis.
Le vent souffle doucement,
Mais ne me souffle pas ce que je suis.
Et j'entends le bruit dehors,
Brouillon d'une ville si lointaine ...
Et je erre, perds le fil, dans un monde figé, e-mobile.
Un instant, le temps s'arrête.
Un instant, je suis là sans être, un instant ...
Je me lève lentement,
Rejoins la foule d'anonymes qui défilent.
J'avance machinalement.
La tête ailleurs, sans direction précise
Et j'entends les gens dehors,
Qui courrent à en perdre haleine ...
Puis je sens la pluie dehors
Qui me ramène à moi-même ...
Je m'éveille figurine, dans ce monde figé, e-mobile.
Pas le temps pour qu'ils s'arrêtent
Pour ces gens, je suis là sans être.
Et j'attends ... qu'on m'entende !