Au fond du grand bateau qui gronde
On sent cogner la mer qui caresse le monde.
La mer qui s'accompagne au son des vents qui courent
La mer, depuis toujours, me chante la chanson, tu perdras tes amis.
Je suis un chercheur de lumière.
J'ai franchi la frontière sous la nuit buissonnière, je vais chercher ma vie.
Le passé me lance ta desespérance
Les mots doux que tu nous murmurais.
Dans ma tête, dansent tes larmes en silence.
Saura-t-on jamais d'où vient le vent?
Les femmes au ventre de poisson
Ont endormi mon âme dans de vagues potions.
J'ai tant à découvrir, je suis né en quittant
Les yeux de mes compagnes, les jeux et les serments
Je vivrai en partant.
Je chante, le ventre de ma mère
Ressemblait à ceci, au fond de ce bateau, j'ai retrouvé la vie.
Le passé me lance ta desespérance
Les mots doux que tu nous murmurais.
Dans ma tête, dansent tes larmes en silence.
Saura-t-on jamais d'où vient le vent?
Je ne sais pas ce que je cherche.
Je sais ce que je quitte, ne jugez pas trop vite.
Je saurai bien un jour reprendre mes amours.
Les mener où j'habite, car là, j'aurai ma vie, là, j'aurai mes amis.
Au fond du grand bateau qui gronde
Je sens cogner la mer qui caresse le monde, ainsi s'en va ma vie.
Le passé me lance ta desespérance
Les mots doux que tu nous murmurais.
Dans ma tête, dansent tes larmes en silence.
Saura-t-on jamais d'où vient le vent?
Le passé me lance ta desespérance
Les mots doux que tu nous murmurais.
Dans ma tête, dansent tes larmes en silence.
Saura-t-on jamais d'où vient le vent?