Jean-Louis Murat - Le Chant du coucou Тексты

Le vent chaud
soufflait d'Espagne
sur les toits sur les coteaux
Grand vent ménera la pluie
se rassurait le roseau
Je marchais vers les bruyères
Au loin guettait le taureau
cornes prises dans la lumière
Je marchais dans la montagne
en ce joli mois de mai
Un vent chaud
un vent d'Espagne
me ramenait le passé

Je prenais vers Fontsalade
pour tremper mes mains dans l'eau
Mille myosotis bavards
soupiraient 'Dieu qu'il faut chaud"
Je montais par la clairière
au belvédère des mouflons
Je foulais d'un pas moderne
le chiendent et le mouron
un coucou en haut d'un hêtre
reprit sa drôle de chanson
Vas-tu te taire sale bête
Tais-toi

J'attendais la nuit venue
près du lac j'attendais
puis j'allais me baigner nu
dans l'eau noire des regrets
L'air embaumait
Quelle fièvre
Au loin guettait le taureau
cornes prises dans les ténèbres
ma nature reste fidèle
à ce que j'aimais un jour
Et moi nature
Je reste fidèle
à ton amour
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