Francis Cabrel - Animal Тексты

Tu voudrais qu'elle t'aime
T'as changé tes manières,
Tu prends des allures mondaines,
Tu racontes seulement
Tes voyages en première,
En première.

Tu veux qu'elle t'estime,
Tu sors tes plus belles lectures,
T'as vu des centaines de films,
T'explique d'où viennent
Ces tapis sur le mur, sur le mur.

Et y'a une heure où va retentir...
Le signal.

Tu voudrais qu'elle rêve,
Tu gardes un petit doigt en l'air,
Tu parles de décalages horaires,
Des plages blanches
À l'autre bout de la terre,
De la terre.

(Ou)Pourquoi pas Venise,
Quand les fontaines s'allument,
En dessous des lumières grises,
On pourrait danser
Sur le bord des lagunes,
Des lagunes.

Et y'a une heure où va retentir...
Le signal,
Un moment où tu vas t'sentir...
Animal, animal, animal,
Animal, animal.

Celui qui attend sous le déluge,
Qui couche contre la porte,
Celui qui crie,
Qui hurle jusqu'à ce que tu sortes,
Qui t'aime dans la voiture,
Qui court quant tu appelles,
Qui pleure, qui pleure, qui pleure

«Mon Dieu que les femmes sont belles!»
«Mon dieu, mon Dieu, mon Dieu...»
«Que les femmes sont...»

Tu voudrais qu'elle danse,
Qu'il y ait des fleurs partout par terre,
Et dans le grand silence,
Tu te sens capable de marcher sur la mer,
Sur la mer.

Tu voudrais qu'elle t'aime,
Tu sors tes plus belles lectures,
Et t'en oublies certaines,
Comme ces filles à plat posées sur tes murs,
Sur tes murs.
Et y'a une heure où va retentir...
Le signal,
Un moment où tu vas t'sentir...
Animal, animal, animal,
Animal, animal.

Animal,
Le signal,
Le signal,
Animal...
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