Un de ces soirs où le stress peu te rendre dingue,
en deux semaines peu de rentes, regarde comme ça peu te rendre mince
quand l'angoisse te serre le ventre entre deux grandes pinces
j' me demande quel lendemain dieu a façonné pour moi de ses deux grandes mains ?
peut-il encore m'appeler mon fils malgré mon vice ?
mon disque comme mon shit peut-il encore se vendre bien ?
des fois cette vie me donne envie de crier "sa mère la pute",
mais je la ferme, quand je pense à ce fils ou cette fille qu' sa mère n'a plus
tant de haine en tête, on fume tant d'herbe qu'on en nique la mère nature
on traite la meuf qu'on adule à la dure,
vidé, jusqu'à ce que la haine bouscule tes idées
et que tu fasses même plus tout ce que t'avais décidé
mes négros et autres tiss-mé ne demandent rien d'autre si ce n'est pouvoir exister…
Refrain
Mais ils vivent un véritable drame quotidien,
où les plus faibles cannent à p' tit feu,
et les plus gros n'disent rien,
mais vivre en enfer serait aussi bien,
est ce que tu captes un p'tit peu ?
Pourquoi mes frangins ne prennent que les trajets qui mènent aux destins tragiques ?
amoureux d'un tas de fric ou flirtent avec un trafic…
un p' tit te salue comme un grand, et ça lui va comme un gant
pour qu'ça banque, lui et toute sa bande, agit déjà comme un gang
mais l'argent et les armes sous les anoraks rendent tous mes négros paranoïaques
les pros de ça ne prennent pas de Prozac,
mais des gros Niaks (joints) et arrosent ça de cognac
regardent grandir leurs grosses liasses comme leurs gosses
moi, Ali m'emmène à la salle et je boxe dans un gros sac
mes négros sans taf, sont sur le banc et s'en battent,
tchatchent, mentent, tisent, font la maille comme des politiciens
mais ils vivent un véritable drame quotidien
où les plus faibles cannent à p'tit feu
et les plus gros ne disent rien,
mais vivre en enfer serait aussi bien…
Refrain
Tout part en couille, depuis ta dernière brouille-em,
les coupables toute ta troupe, les trouvera bien en fouillant
t' as vécu en couillant, t'as fait des couilles en or en couillant encore,
tu savais en t'mouillant que ça serait bouillant
t'es pas en manque d'aide, mais à chaque pas t' as un mouvement de tête,
pour guetter chaque gars c'est ça d'être wanted
J'marche seul comme J.J.G., les faux n'marchent qu' accompagnés
comme les gos et ça ils ne peuvent pas l'nier
J'ai trop d'égo négro me met pas dans l'même panier
le ghetto et la société se sont associés pour ma perte,
ils veulent étouffer ma mère et me voir bouffer ma merde
j'vais pas attendre qu' ils s'amènent pour tout niquer sa mère…
Refrain
Je sais que le passé est court et que la vie n' tient qu' à un fil
les plus croyants se signent et saignent en attendant un signe
essuyer tout ce sang nécessiterait plus d'un siècle
j'veux changer ma vie le temps d'un battement d'cil
tous ceux qui m'écoutent ont le blues et le bout de shit dans le blue-jean
cette vie de chiotte ne s'oublie qu'à coup de luxe, de goût de chic et de Gucci…
j' réfléchis trop, j 'goûte mon shit et je sais plus où j'suis
(Un conseil) prend soin de ta réput' comme tes plus belles baskets,
car quand t'as plus rien et qu'on t'respecte, c'est tout ce qu'il te reste, mec !
intègre une pègre quand t'as plus rien à perdre,
on joue avec la vie comme si y'avait plus rien après
moi non plus, j' n'ai pas eu d'appuis, comme toi j'ai du vivre la nuit
et du ciel j'n'ai reçu qu' de la pluie
j'ai la rage et quand j' ai la rage ce qu'il me faut, je l'arrache
ne répète pas mes mots de travers, ils sont l'honneur d'ma race