Je vis souvent sur mes reserves,
Eléctron libre dans le desert, je me demerde avec ma verve et quelques vers
J'y crois toujours parce que le bonheur je le mérite, je l'ai vu sévir chez les autres, j'aimerai qu'il me chérisse
J'ai pris la vie comme un jeu, mais je suis mauvaise perdante, on apprend pas au caïmen à désserrer les dents
Alors je lache rien, dieu merci j'suis née avec la rage, j'suis née au large là-bas, j'suis née en marge
Et j'ai dans le coeur assez d'amour pour tout le monde, mais comme le monde est un gouffre alors mon coeur fait le pont
Petite banlieusarde je veux la terre à mes pieds, la musique m'a allaité, j'ai fait de mes peines un métier
Et puis je crève, à force de vivre, je créé à force de rides, je perd à force de dire aux gens que je les aime
Je veux qu'on me témoigne de l'amour ou de la haine, mais je veux être, être pour ne jamais disparaître
refrão:
Je vis, je suis, une silhouette dans le désert
Je n'ai, que le ciel et mes rêves comme repère
Je suis, Je vis, à la recherche de la paix
Je n'ai, besoin que de mes ailes pour avancer dans le desert
Je rêve de poesie urbaine, de frénésie, je rêve que ma musique fasse de l'ombre au Tennessee
Je suis bancale, mon père un cadavre en bord de lac, ma mère un océan dans le bocal
Une boule dans le ventre, je saigne de l'encre, petite cancre finira grande à force de vivre en diléttante
Moi je suis libre, ce sont les autres qui s'enferment, dieu que la lumière est vive quand tu rêves de chrysantème
Moi je fais l'amour à la vie et je crois qu'elle aime, qu'elle aime ça quand je l'abîme, que je la traite de tout les vers
On se déchire, on se perd, on se désire, on se plait, on se démène pour pas mourir en secret non
A quoi bon vivre si c'est pour finir anonyme, je ne changerai de patronyme que si tu m'aimes à en mourir
La vie une course contre la montre, on se rencontre, on rêve d'être deux contre le monde et de crever laissant son nom
refrão...
J'ai le regarde sombre de ce garçon, qui a dû aimer ma mère mais pas assez son rejeton
J'ai ce côté aventurière avertie, mais j'ai traversé la rivière malgrés les risques de pluie
J'ai plongé tête la première et puis advienne que pourra, je sais que les autre manquerons peut être de courage mais
Qui m'aime me suive, qui m'aime me prenne comme je suis, qui m'aime me traine plus haut que je ne vise
Je veux de l'or, je ne me contente pas de peu, je contemple ce que je veux car ce n'est jamais ce que je peux
Besoins de pression, besoins de voir que tu me toises, besoins de voir en toi tous ces perdants que j'écrase
Partie de rien, je n'avais rien à perdre, tout à prendre, je serai quelqu'un de bien, car tu sais bien que tout s'apprend
Un ambitieux ça ne baisse jamais les bras, ça dresse des draps blancs sur tout ce qui ne le tue pas