On a grandi ensemble, foutu le ouaï ensemble,sans faire de semblant.Te considérant comme mon propre frère aucune barrière,ce qui était à moi était à toi.Inséparables comme des siamois,te père je l'appelais papa.Dans toutes tes embrouilles tes peines j'étais là,comme si elles étaient mienne pour toi.J'aurais pu y rester,me faire butter ça me faisais rien,je ne craignais dégun,Si il fallait jouer les barracudas, lutter,je l'aurais fait sans hésiter je pensais.Que c'était réciproque,que notre amitié n'était pas en toc mais aussi dur que roc.En bas du bloc, chacun son associé,devais gagner ses galons.Pour se faire respecter quand monte le son,séparation pour trahison dans le fond de quoi péter un plomb.Hier je ne jurais que par mon équipier,aujourd'hui où il est, hein !où il est amitié gâchée, amitié gâchée.{Refrain:}Où est mon ami, amitié gâchée, amitié gâchée, amitiégâchée.Où est mon ami, amitié gâchée, amitié gâchée, amitiégâchée.Caché derrière une porte,je guinches ces poulets qui l'escorte,le coup n'a pas réussi, tant pis,il faut que je sorte d'ici,que je mette le pognon à l'abri,une fois fait, que je prenne des nouvelles de mon ami,je me fais beaucoup de soucis,mais je sais que si il y a quelqu'unsur qui je peux compter c'est bien lui,je fonce me changer,une heure déjà devant la télé,le téléphone bien branché pas question que je m'endormeje dois rester éveillé,je ne fais que songer,me ronger à l'idée que savoir que mon pote va tomber,demain il ne se passe rien je fonce chez l'avocat,j'ai de quoi payer, c'est pas une question de pitié,mais juste de l'amitié,trois heures plus tard un bruit sur le paliervient me troubler mon cerveau me joue des mauvais toursou ça sent vraiment le cramé,vaut mieux que j'aille calibrer OK j'y vais,on frappe à la porte, "qui c'est ?","c'est moi néné, ils m'ont relâchés !",je savais que ça ne pouvait que marcher, j'ai marché.Contrat moral, pacte pour le bien ou le mal,jamais en désaccord, uni à la vie à la mort,j'avais tord, la confiance n'est plus au goût du jour,en commun nous n'avons plus que le béton des toursun parcours lourd semé d'embûches,je me rappelle ces parkings où l'on jouait à la roulette russeque ça soit toi qui es voulu me baiser, m'a choqué,trop abuser de ma bontéun autre ça ne m'aurait pas dérangécar la jungle a fait de nous des loupsdes fous prêts à sauter sur tout,des souvenirs de gosse viennent me hanter la nuit,à l'école on nous appelait les rois de la buissonnière,j'étais Thomas Sawyer et lui Huckleberry,jamais présent toujours entrain de faire des conneries,une fois, une fois, pas deux, pas deux,je n'ai confiance qu'en mon ombre,mon plus fidèle ami car avec lui quoi qu'il se passe,je ne serais jamais trahie,amitié gâchée à la vie l'ami, amitié gâchée{au Refrain}Je n'aurais jamais cru ça de toi,te croyant dur comme les murs des caves,où se sont passés nos moments de galère,désormais entre quatre murs, je vis l'enfer,pourquoi n'as tu pas tout pris sur toi,tant de question dans mon cauchemar mais je n'en veux qu'à toi,j'ai fait des erreurs,j'assume mais si c'était moiqu'ils avaient arrêtés plutôt que balancer,je serais sur le bitume,au poste ils m'auraient frappé,refrappés mais aucun nom ne sortirais,"avec qui tu étais?", "seul","tu mens", "seul",des taquets j'aurais mangé, remangé,mais rien à gratter, voilà ce qu'est l'amitié, enculé!{au Refrain}