A l'amour, à la vie,
Tu es son quotidien.
L'entretenir reste ta fin,
Surnaturel, tu en es le lien.
Mais outre la vie que tu nous portes,
Tari tu engendres la mort,
A profusion tu jettes le sort.
Si tranquille quand tu dors,
Mais si terrible lors que de ton lit tu sors.
En suspension, mon corps
Tu humidifies tel un consort.
En entité solide, à tord,
La mort tu génères encore!
Immortelle et Universelle,
Eau, tu nous ensorcelles,
Morcelle et parcelle,
Notre destin existentiel.
Dépendant et jamais rompu,
Sans toi l'être n'est plus.