Un sage m'a dit un jour "Faut qu'tu comprennes gadgio
Qu'on avance dans la vie qu'à coups de couteau dans le dos"
Déchiqueté, lacéré, tu sais j'ai le sang en poupe
Chanter la vérité m'a valu quelques shoots
Mais bute-moi avec classe
Tranche-moi la tête net, cloue moi le bec et fais le de face
Ces ennemis sont appréciés
Mais gare à ceux qui brandissent leurs méfaits comme des trophées
D'abord j'commence en disant merci à mes ennemis aussi
Dire qu'c'est grâce à eux si j'ai réussi
J'irai pas jusque là, Faouz tu me suis
Je sais un peu plus qui je suis dans ma vie
À chaque affront que j'essuie
Saisi ? Et c'est pour ça qu'le front j'm'essuie
Mes buts j'les suis, je sais où je vais et puis qui m'aime me suit
Aussi qui j'aime me suis, et puis mes erreurs j'rectifie
Et puis tant pis pour ceux qui falsifient
J'vous remercie tous, tous ceux qui sont dans la course
Les vrais, les faux, les oufs, de Paris, Marseille ou d'la cambrousse
Ça pousse les basses à fond, du son t'en veux, en voilà
Aujourd'hui c'est pe-ra et je crois qu'sans ça on s'rait p'têt pas là
C'est pas la joie c'est sûr, vu qu'y a pression, tension
Les temps sont durs et les portes closes depuis longtemps
On tend la main, on s'fait avoir, mais c'est pas grave on pardonne
Kiffe si tu cartonnes et qu'les vraies valeurs tu abandonnes
J'vous remercie tous, tous ceux qui sont dans la course
Qui m'donnent la force grande gueule
Croyais-tu nous foutre la frousse
C'est fou, ça se passe en France et en ce moment
Y'en a qui poussent qui abusent et pis d'autres qu'agissent autrement
Si seulement les gars faisaient l'effort de ne pas oublier
D'où ils viennent, ça f'rait moins de monde à remercier
Plus de lignes pour ceux que j'aime
Et moins pour ceux qui veulent percer à tout prix, une dernière fois j'leur dis merci
Refrain
Insensé, y'a pas qu'les mauvais qui génèrent des pensées
Sans vouloir les offenser
À croire qu'on a trop passé de temps à taper dedans
En plus à force de rentrer dedans
Ça saoûle, ils ont les nerfs et nous on perd not'temps
Et on a tellement mieux à faire,
C'est comme voyager en roulotte à une époque où y'a des chemins de fer
Mon frère, y faut qu'on passe à autre chose,
Passque y'a autre chose, avec ces mecs on té-ra trop d'choses
Moi qui opte pour la détente, je vois son doigt posé sur la détente
Hostile comme de l'amiante, il représente une prison à lui tout seul
Un charlatan, un menteur, un casseur de gueule
Et cependant j'le remercie car grâce à lui j'progresse
Travaille ma patience quand il m'agresse
Dans sa folie vois ma sagesse
La sensation d'être comme un diamant poli
Devant ce charbon si il te brûle pas, il te salit