Des nuits d'été déterminées à terminer les restes
Des gardes à vue que l'on retient planté devant la glace
Des mots secrets que l'on ressasse avant de disparaître
Des coups d'état sous des fusées dont on perdait la trace
Des vendettas que l'on défait jusque sous nos fenêtres
Des souvenirs par où ton nom se manifeste
En septembre
Des couvre-feux dans les discours esquintés jusqu'à l'âme
Des idéaux que l'on exerce à l'abrasion des lames
Des intuitions que l'on voudrait masquer pour se surprendre
Des souvenirs pour s'abstenir et se laisser descendre
En septembre
Des nuits d'été déterminées à terminer les restes
Des mots secrets que l'on ressasse avant de disparaître
Des coups d'éclat que l'on condamne à limiter la casse
Des rendez-vous sur des sommets conquis par ceux d'en face
Des coups montés sur des printemps chevauchant l'herbe tendre
Des souvenirs pour s'enflammer sans négocier les cendres
Des souvenirs pour souvenir et demain en septembre
Des souvenirs pour souvenir et demain en septembre