A toi, je t'écris cette lettre, toi qui ne devrait pas
exister et qui est si souvent présente...Toi qui me rend si malheureuse.
Par ta faute surviennent mes larmes et mon mal être. Ta présence me
fait souffrir. Je t'en supplie, rend moi mes rêves, mon amour et le goût
à la vie...Et disparaît à jamais...
Cette fois s'en est trop, j'peux pas passer ma vie à rêver
d'une autre vie, porter le fardeau, de l'homme et ses folies, la
mélancolie tatouée sur ma peau.
Kery james : Tes déceptions, tes secrets, tes peines, tu peines à me
fuire mais je suis une part de toi même
Mélissa : J'écrit cette lettre de mon coeur et je l'adresse à la
tristesse
J'entends chanter tes violons qui pleurent une tragédie, s'enflamment
et s'englantent le mal être en mélodie. Avec toi survient le froid qui
glace et gèle mes joies, et mes jours, mes espoirs et mon gout de toi.
J'ai beau essayer de fuire tu me colle à la peau, j'ai cette
impression que je tente de m'échapper à moi même. Ne m'en veut pas de te
t'écrire à l'necre de tes mots. Laisse moi et reprend tes peines!
Mélissa : T'as balafré mes sourires, étouffé mes rires, changé en
soupirs mes plus beaux rêves et mes souvenirs, t'as vieilli mon innocence,
flétri ma jeunesse, mes moments d'insouciance ne sont pas ce qu'ils
paraissent. Rend moi donc le goût d'aimer, l'envie d'être aimée. Tu
semble t'en aller mes tes absences ne sont que trêves. Tu sens déserter
au bonheur désarmé. Laisse moi et rend moi mes rêves
Kery James : T'as beau m'écrire des lettres tu vas pleurer tout au
long de ta vie les êtres humains vont demeurer, abuser ta confiance,
violer ta naïveté. J'suis, comme ta naissance ou ton décès, une fatalité.
Et tant qu'ils prendront tes émotions pour paillasson, marcheront sur
ta sensibilité de toute façon je serai présent, perturbant ta raison,
troublant tes sentiments, pénétrant ton coeur par effraction.
J'fais même peur aux plus dingues, ils se cachent et ils pleurent et
c'est tout ce qu'ils peuvent. J'suis l'ivresse des alcooliques,
l'inspiration des artistes. Demande à Kery James je fais de lui le
mélancolique.