Tu veux des routes qui tracent
De la verdure goudronnée
Des cités qui menacent
La beauté des forêts
Et tu veux la luxure
Les pilules pour t'envoler
Tu vis à toute allure
Dans la finalité
Et si tu peux te retourner
Et rendre enfin sans te presser
Un dernier hommage à ces paysages
Que nos pairs ont dévasté
Nos contrées sont les otages
De la machine à progrès
Oui ton monde est mauvais
Tourne toi regarde-le
Il conjugue au présent
Le verbe dépérir
Et retourne à la source
Retrouve les sensations d'antan
Cet air qui rendait ivre
Et l'eau qui nous donnait la vie
Et si tu peux te retourner
Et rendre enfin sans te presser
Un dernier hommage à ces paysages
Que la norme a englouti
Issus d'un mauvais présage
Ils se perdent dans la nuit