Ô triste véhémence,
Reflet de mon enfance,
Regret de mon passé
Qui m'a tant affligé ;
Viens en moi à nouveau,
Toi qui me rends si beau,
Et calme la douleur
Qui consume mon cœur.
Honneur et vérité
Me seront redonnés
De par ta volonté ;
Les feux de la passion,
Larmes de compassion,
Toujours me brûleront.
J'ai été trahi par les miens,
Ceux que j'ai jadis tant aimés,
Alors, ô tout puissant venin,
Couvre mon corps de tes baisers ;
Pour que toi, juste véhémence,
Par ton lien avec le poison,
Effaces à jamais mes souffrances
En punissant leur trahison.
Ô toi, venimeuse véhémence,
Enflammée par ma noire vengeance,
Permets moi de les abhorrer ;
Que ta justice me soit donnée,
Cruelle, fière, et pourtant si parfaite,
Car ta fougue haineuse en moi fête