Ça me démangeait de savoir
Ce que disait ces deux vieillards
Assis sur le bord du trottoir
Avec leur litron de pinard
Ils parlaient tristement du sors
De deux vieux copains qu'étaient morts
De vieux camarades de port
Qui tâtaient du goulot trop fort
Mais c'était leurs seule machine à jouir
Leurs manière à eux de mourir
Avec un soupçon de sourire
Pommer sur leur masque de cire
Aie Aie Aie c'est vie fait mal
Comme elle peut rompre le moral
Tirer à la courte paille, nos destinées
Attirés par le rêve et la place qui nous était destinés
x2
Ils ont fini leur aventure
leur dernier morceau de pain dur
et se retrouvent dos au mur
Et ventre à un tas d'épluchures
Ils attendent le dernier salaire
Celui qui les mettra sous terre
Apres cette longue vie en solitaire
Il jettent leurs dernière bouteille à la mer
Mais c'est pas ça qui leur fera peur
Ce ne sont plus des amateurs
Ils ont vue leurs compte en horreur
Pendant que le reste du monde faisait son beurre
Aie Aie Aie cette vie fait mal
Comme elle peut rompre le moral
Tirer à la courte paille, nos destinées
Attirés par le rêve et la place qui nous étaient destinés
x2
Un prochain matin de bonne heure
J'irais les voire au cimetière
le coeur l'âme et le vin pur x2
Retenant mon dernier soupir
Le temps de trouver pour mon corps
un dernier plumard bien peinard x2