La bete hurle, Son sperme brule
Il arrive que l'esprit s'egare dans des terres vicieuses Lieux de desolation ou seules les nevroses demeurent La vie cotoie la maladie, et la mort inspire le desir La chair appelle la Bete, Son envie de devorer croit
Elle referme les yeux Ses enfants comprendront
Elle sent le poison qui coule dans ses veines Elle a peur, mais la Bete arrive, l'esprit fascine Elle Lui appartient desormais, son ame est vendue Bois a satiete, Son sang te tuera sans perdition
« Ce matin je ne reviendrai pas. Je ne suis plus qu'une inconnue etiquetee. Dans quelques heures les passants Auront oublies ma simple presence »
Ni messe, ni honneur, ni tristesse, ni bonheur Un sac noir pour la forme
« Oublie moi, cache moi, detruis moi, brule moi. Je ne suis qu'une pute. »
Les cendres des femmes humiliees retombent Dans une pluie de douleur et de haine Les defroquees arrachees gisent sur le sol Les profanateurs au regard torve sourient