La lune fuit un ciel de cendres et de poussières
je marche seul sur les tristes sentiers en quête de lumière
dans cette obscurité plus rien ne vit tout veille
seul le silence reigne
Puis le coeur environné de tristesse
Je laisse emporter par les vents
mon cri de détresse
que seule la nuit entend
Alors la forêt toute entière se réveille
la nuit se retirant de son profond sommeil
Au loin les chants sinistres des corbeaux résonnent
et appellent sauvagement la foudre qui tonne
les arbres emprisonnée de brume se plient
mon coeur est de marbre, mes larmes sont de sang
qui nourissent la terre d'un poison fleurissant
Je me lamente, Je cris, Je pleure longuement
L'âme baignée d'un obscur sentiment
Et dans les bras d'une lune d'argent
Je me meurs lentement