11'30 Contre Les Lois Racistes - Partir La Bas Lyrics
Jf richet : lois deffere, lois jox, lois pasqua ou debre, une seule logique
Madj : la chasse à l'immigré. et n'oublie pas tous les décrets et circulaires.
Nous ne pardonnerons jamais la barbarie de leurs lois inhumaines.
Jf richet : un état raciste ne peut que créer des lois racistes.
Madj : alors assez de l'anti-racisme folklorique et bon enfant dans l'euphorie
Des jours de fête.
Jf richet : régularisation immédiate de tous les immigrés sans papiers et de leurs familles.
Madj : abrogation de toutes les lois racistes régissant le séjour des immigrés
En france.
Jf richet : nous revendiquons l'émancipation de tous les exploités de ce pays.
Madj : qu'ils soient français ou immigrés. et au fait, qu'est-ce que t'en penses toi ?
Rockin' squat
Je ne veux pas faire de politique, ma mission est artistique.
Mais quand je vois tout le trafic, on ne peut pas rester pacifique.
Les lois qu'ils veulent mettre en application
Corroborent mon accusation.
Trop de mes semblables pètent les plombs,
Pris dans le tourbillon de l'immigration.
Tout pays au monde expulse ses immigrés clandestins.
C'est vrai.
Mais la france a une autre responsabilité entre les mains.
Les faits sont historiques
Le peuple français a fait couler son sang,
Pour écrire noir sur blanc
Les bases d'une démocratie en occident.
Que les dirigeants s'en souviennent, attends, je les illumine.
Droit d'asile pour les populations victimes de la misère du globe.
Combattre le racisme, le fascisme, le sexisme,
Et toutes sortes de xénophobes.
Sans papiers, donc sans droits,
Sans droits donc écrasés par les lois.
La justice nique sa "reumdava"
Quand on voit ses desiderata au grand jour.
Je reste lucide dans mon faubourg,
Et garde un oeil sur les vautours.
Akhenaton
Plus d'excuses, les gens savent très bien pour qui ils votent
52% de fils de putes à vitrolles.
Une fois pour toutes, c'est clair.
Idem pour ces ministres mielleux, fielleux,
Votant des lois pour séduire ce type d'électorat.
Rappelle-toi qui s'est battu pour la france,
Couteau entre les dents, rampant, et rien dans la panse.
Tu collaborais à l'époque, chien, un toutou docile,
Heureux de voir les arabes débouler pour libérer ta ville.
De joxe à debré, je traque les fafs en costard,
La gauche caviar, la droite de la droite au pouvoir.
Moyen resistenza, effet independenza.
Tous égaux devant les lois, dixit sentenza.
Mistik et arco
Je suis comme un pionnier, je porte très haut le flambeau.
J'en place une pour les frères au préau.
Mes rêves d'autrefois disent au revoir.
Trop longtemps écrasé, étouffé, assoiffé, je rêve de revo,
Je dévore.
Je tacle l'obstacle, enflamme les consciences qui s'évaporent.
Les porcs s'installent, s'étalent et tèjent le peuple
Sur une étroite bordure.
Tout le monde sait que leur coeur est creux et plein d'ordures.
Ne voyez vous pas jusqu' aux pas de vos portes, je baise vos élites.
Je me sens plus fort, je prends des grades,
J'empoisonne avec le white spirit la machine étatique,
Le rouleau compresseur qui est sans passions
Contre vos passions.
Je prends position, au micro je mets des coups de pressions.
Les bâtards veulent me pousser dans l'impasse,
Que mon ombre perde ma trace.
Je reste dans la masse, l'arme efficace
Et je crame le système comme une charasse.
Ne pète pas plus haut que ton cul,
Si t'es membre des moins costauds.
Mais dis-moi mani tu déblatères, t'écrases tes frères
Comme des blattes à terre pour un drapeau.
Devant la lumière, sombre sabre reste sobre,
Pour l'octobre, dans les décombres.
Réfléchis, jamais ne fléchis, dans l'ombre dénombre tes soldats
Qui ne tendent pas l'arme sur leurs tempes, n'est pas, y a pas.
J'casse trop, je reste fidèle à moi même,
Trop de gens parlent, l'argent parle, les agents parlent,
Procréent trop d'infidèles s'opposant, m'imposant,
Pour karl je reste fidèle,
Même au bout d'une corde, miséricorde, j'casse trop.
Moi, je fracasse est-ce une histoire de paperasse
Ou de couleur de peau, l'odeur de soufre de méphisto,
Les gens souffrent à cause des lois racistos.
Galérianos signale les bastos.
Les fréros poussés dans la seine, trop de peine.
Mi-d'or devant vincennes je prends position,
Car là où passent les bâtards c'est la désolation qu ils sèment.
Soldafada et menelik
Quoique tu fasses, le melting pot français est ainsi fait.
Renoi, céfran, rabza, spanish, toss,
Portuguesh, kung fu, macaroni.
Dans une cité ou pas. l'etat nous dit zeubi, drôle de démocratie.
Ménélik, soldafada sur la dalle, encaissent gauche, droite,
La tension extrême, l'issue bouchée, la porte trop étroite, direct.
Ils veulent nous manipuler comme des poupées,
Nous couper l'herbe sous le pied,
De façon à ce que les gens ne puissent plus respirer.
Nous sommes comme des parasites, surtout pas raciste, moi.
Donc, tes textes, tes lois, réécris-les c'est pas les bons j'crois.
Nakk sent que ca sent le roussi pour ceux qu'ont un accent.
Lois debré ou de force et les droits de l'homme sont absents.
- c'est ça la france -
Ici c'est dur d'entrer comme une forteresse,
Dire qu'un cousin m'a dit, nakk, la france c'est fort je reste.
La marque de la bête, ici, en l'occurrence c'est l'étranger.
Danger, danger, pour ceux qui par ce fait sont blasés, blasés.
Yazid
Celui que le facho appelle bicot prend le micro,
Pour démentir les faux propos, stopper le complot.
Je jette un oeil sur le passé, vous pensiez l'effacer,
Hélas l'histoire se répète, revient nous offenser, c'en est assez !
Ils jettent encore le discrédit sur mon ethnie,
Sur tout ce qui est physiquement différent.
Mais l'harbi (arabe) monte au créneau, j'ai le droit de veto,
Je serai le bourreau, je ferai front quoi qu'il advienne
Je ne mâcherai pas mes mots.
La réapparition des vieux démons d'un passé pesant
Conforte l'idée que j'ai sur ce racisme latent, d'antan,
Datant du temps des premières crises dans
Un pays qui dans un total désarroi prétend
Encore une fois que nous sommes la cause de ce marasme,
Que c'est notre faute si la france est prise de crises d'asthme
Mais qu'ils sachent que je serai toujours sur la brèche, bref.
Je combats le facho et tous ceux qui sont de mèche.
Fabe
Vigipirate, carte de résident en danger, délation.
France aux français. guerre avec un grand g.
Qu'est-ce que tu veux que je fasse face à ces panneaux
Qui sont tellement sales qu'ils me font penser à brigitte bardot.
Qu'est-ce qu'il y a ? t'es choqué quand je dis ça ?
Ne bouge pas, j'ai pas fini, tu veux mon nom, c'est befa.
L'impertinent, celui qui écrit une lettre au président
Que skyrock, fun et nrj censurent impunément évidemment.
Personne se sent concerné surtout que dans le pire des cas
C'est mes enfants qui seront enfermés.
Donc fermez-la une fois pour toutes, mon téléphone est sur
Écoute, pas de doute, je bosse pas pour les scouts de france.
Je balance une idée révolutionnaire. debré hors-la-loi,
Si tu l'attrapes, mets-lui un coup pour moi,
Un coup pour nous, un coup pour tout ce qu'ils nous ont fait,
Un coup pour dire qu'un jour ils finiront par payer leurs méfaits.
En effet, je l'ai fait, si tu veux me faire un procès,
T'as droit qu'à un seul essai.
Donc, essaie de laisser la vérité passer au sujet des français,
De ce qu'ils ont fait dans le passé à nos pères et à nos mères.
C'est que quand je pense à ce que ta france a pris
À l'afrique noire et à l'algérie.
De quoi tu nous paries aujourd'hui. 9-7.
De quelle dette ? de quels droits ? de quels papiers ?
De quelles lois ? de quels immigrés ?
Rootsneg
J'en' palé la dwoit
Nob con tout neg poté dread tchok les abus.
Check le mike pok !
Bim an tet zot si zot kwé cé jé mè cé ki ca
Zafe l'eta ta la ki pa a fé piès bagaye
Ban piès moun toujou minm l'an ka pwofité
Ni sa ki, ni sa ki pa ni
Moin sé an neg man pa ni
Les fruits défendus j'aimerais tellement, tellement,
Oh oui, tellement y goûter,
Goûter ce luxe qui orne la vie paisible de ces enculés
Les jeunes exercent la politique de droite,
Et nob comme tout neg' qui porte des dreads frappe les abus.
Check le mic et poc ! le choc dans vos têtes.
O. désormais c'est du sérieux, mais ca veut dire quoi
Cette histoire d'etat. qui ne fait rien pour personne.
C'est toujours les mêmes qui profitent,
Il y a ceux qui possèdent,
Il y a ceux qui possèdent pas.
Je suis un nègre, je ne passède pas.
Les fruits défendus, j'aimerais tellement, tellement,
Oh oui, tellement y goûter,
Goûter le luxe qui orne la vie paisible de ces enculés.
Mais vers quel avenir allons-nous ?
Vers quelle société allons-nous ?
A cette vitesse, autant se téj.
Si le mot d'ordre est à la haine,
Autant tout fracasser dès maintenant.
Ces fachos m'ont fâchée, ce système d'enfoirés
Une fois de plus a semé la haine.
Le racisme pourrit l'esprit faible.
Qui ça gène ? surtout pas l'etat, surtout pas le pen qui a démène.
Ces fils de ... veulent la guerre pour mieux frapper l'étranger.
Restons fiers, restons fiers.
Djoloff
Domou djoloff moye délloussie di iene
Iatteli djeuf dji fi amone
N'dakheté sa ma khoie mo fessati
Mie kaddou you bonne yi maye
Dague téye thie sa ma khette
Thia fa gnouye wovve deuckou nassarane
Togone naye fi diamono 1 945
Tirayeurs sénegalais amone nagne
Fi n'dame téye seni dame ack séni seute
Gnou l¿ne di torokhale di lene wowe immigrés fatté nagne
Dembeu ndéye sane fatté nagnou sou gnouye ahlale
Sou gnouye niack dérrétte guigne léne
Toureuione n'dame guigne léne andilone
Thie diamonoye thiossane
Les fils de djoloff reviennent
Pour vous rappeler quelques faits de l'histoire.
Car mon coeur est plein d'amertume à cause des propos
Blessants que j'entends sur les miens, dans ce pays lointain
Que l'on appelle la france, il fut des temps en 1945,
Nos grands pères les tirailleurs senegalais avaient
Remporté des victoires multiples, et aujourd'hui, nous,
Leurs fils et leurs petits-fils sommes devenus de simples immigres.
Ils s'en sont retournés pour oublier le passé,
Pour oublier nos richesses, notre sueur,
Notre sang que nous leur avons versé,
Les victoires multiples que nous leur avons remportées par te passé.
Sleo
Je porte le grade de colonel pour qu'ils m'identifient
À quand un matricule pour satisfaire toutes leurs envies.
C'est comme un safari qu'on prépare sciemment consciemment
Une corde raide qu'on tend pour une pendaison d'antan,
Pour le même coupable, celui qui a pas la couleur locale.
Ils voient une loi, une deuxième loi,
Puis on s'en mordra tous les doigts.
Je veux pas que mes enfants grandissent comme moi dans le néant.
Si on les laisse faire, ils nous préparent une troisième guerre.
Je veux plus être l'antilope,
Le lion qu'on chasse du bout de son canon.
Droite-gauche méme son de clairon qui sonne faux.
Si jamais ça péte, je deviendrai leur casse-tête.
Camouflage tout-terrain, arme au poing,
Comme dans une guerre de tranchées, déclenchée, orchestrée
Par l'hypocrite politique, cas typique d'une mise au point
Pour monter l'immigre contre son frere immigre.
Coulé, noyé dans une vieille stratégie nase, grillée
Par les jeunes de ma génération qui gardent 1 œil ouvert,
Conscients de l'attitude de la france pendant la deuxième guerre.
Nationale, radicale, f'aut que la réaction soit fatale, brutale,
Pour pas qu'on ait à se plaindre, geindre sans voix
Face aux sales lois qu'on a laissé passer sans s'opposer.
Rebellion organisée pour le 3 majeur flow.
Sleo encore une fois porte le drapeau.
Kabal
Français. tu dors !
C'est la fin, tes politiciens vont trop vite,
Dès lors que des artistes s'unissent contre la fourberie et le vice,
La piste suivie n'est plus strictement artistique, mais aussi politique.
Soit les lois passent, quoi ?
Elles sont dissimulees comme de juste.
10 ans après on s'étonne que les immigrés dégustent.
Soit elles sont appliquées avant d etre votées,
Et on s'étonne ensuite que certains
Ne voient plus l'atteinte à leur liberté.
Ah ca ira, ca ira, ça ira, ça fait deux cents ans qu'on attend ca.
Je doute, je pense, donc je suis.
Force est de constater à travers nos yeux de banlieusards éclairés
Que les avions charters tendent a remplacer les bateaux negriers.
C'est un dilemme individuel,
Ne pas se laisser abuser par le superficiel.
J'ai vu, de mes yeux vu
Retourner au pays mon ami, lui qui n'en voulait plus.
Méticuleusement, mais sûrement, les forces devraient s'unir
Pour aller de l'avant en sachant
Que ce qui n'est pas sous les feux
De leur actualité peut être révoltant.
Les crimes d'octobre 61 sont un exemple hurlant.
Emigration - papiers + prison = double peine perdue.
Francais. tu dors !
Aze
Pas un centime de sentiment.
N'estime pas celui qui dit lutter pour la ce-fran.
Pas de logique, l'idéologie part en couilles,
Mais pour analyser, personne ne se mouille.
Tout le monde tripe sur son bulletin de vote,
Trois mois après, allez hop, coup de botte.
Tu t'es fait bé-bar, mais tu l'as bien cherché,
Et par ta faute le blâme s'installe dans face des immigrés.
Cesse de participer au massacre de la conscience.
Las partis politiques bidons randent amère la douce france.
Pense à tes enfants, l'avenir est déjà flou.
Azé s'est posé, maintenant c'est à toi de gé-bou.
Radical kicker
Prends mes empreintes digitales, fiche-moi,
Quand je vais et viens, je m'en fiche, moi, des fichiers,
J'en ai déjà plein, c'est pas d'hier que je subis des humiliations,
Les gouvernements changent mais il n'y a pas d'amélioration.
Je rêve plus, mes ambitions sont interdites, mon futur s'effrite,
Mes droits me quittent, vite fait.
J'ai compris que 1'éthique et l'équité
N'étaient pas les mêmes selon ta provenance et ta ta-té,
Ton compte en banque, ta culture, ton langage, ta religion,
Tout ce qui nous divise est bon pour cette nation.
Donc vois, voilà ce qu'il ne faut pas faire :
On se nique entre nous, l'etat, lui, fait ses affaires,
Il n'aime pas notre unité, il n'aime pas nos différences
Soyons tous différents et unis,
Les conséquences se verront, ça paiera ou sinon ça pétera.
De toute façon, réaction !
On ne peut plus baisser les bras comme ça, gars.
Passi
Ouais, maintenant. v'là le freeman...
Freeman
Assez sait, qui ne sait, si se taire sait
Toute extrémité est vice, frère.
La lumière poursuit l'aveugle, destin amer.
Je cherche la bien mais je m'attends au mal,
Je flaire lucifer sur terre.
Ce que réserve le fou pour la fin,
Le sage le passe en tête.
Entêté.
La vérité n'est pas montrée nue, mais en chemise.
Plus on sait, moins on affirme.
Pour te servir, freeman avec sa firme.
Stomy bugsy et passi
Vos meres, vos meres, vos meres vos mères...
Je commence quand la france défonce des églises à coups de hache.
- leurs meres -
Comment tu veux que je respecte tes lois, ton drapeau, ton etat
Alors que tu ne respecte même pas dieu !
Au sein du pays du pain, du vin, du boursin, j'suis pas blond
Je nique la hala et j'ai pas les yeux bleus, non !
Mais comme eux je bouffe des pâtes, et j'éclate même leurs rates.
Exact !
Certains diront je m'en fous de vos trucs, de vos lois,
Contre-lois, manifestations. bande de bidons !
C'est pas un morceau de rappeurs qui fera peur,
Mais on peut quand même engrener, engrener, engrener.
Allons enfants dans cette saloperie !
Bougez vos fions, question ! ca parle de révolution.
Prendras-tu des munitions ?
Beaucoup jouent les hardis, pardi,
Et ne veulent pas mourir !
Alors, vas-y toi, dis moi comment tu veux le paradis...