La nuit vient de tomber sur la ville
Les esprits dorment la conscience tranquille
Leur porte blindée est bien fermée
Ils peuvent enfin se reposer
Mais au loin dans la plaine brumeuse
On entend le cri des âmes pleureuses
On entend les pas de son armée
Les pas de l'armée des outragés
Et c'est moi qui suis à leur tête
Car je suis le maître de la fête
Je suis la balance et le glaive
Je suis l'armure pour les faibles
Je suis la justice !
Vous, coupables en liberté
N'espérez pas être protégés
Son souffle viendra vous faire douter
Car elle n'est pas la justice des hommes
Et tous ceux qui auront fauté
Elle les empêchera d'oublier
Et tous ceux qui auront renié
Porteront le fardeau du remords
Justice, pour l'enfant tué par sa mère
Justice, pour le père trahi par son fils
Justice, pour la terre vendue par son maître
Justice, pour le Dieu trompé par son prêtre