L'homme est un chien est un loup, est un chou italien
Formidable con chien andalou, à la limite égoîste affligeant
Muet comme une tombe, où il finira seul dans un trou
Regrettant ses paroles et pleurant les mauvais coups
qu'il a donné à tous ses chiens qui le méritaient bien.
Il se la pète, il sait tout
Il a tout compris, tout inventé
Et prend de minables raccourcis et se targue d'avoir trouvé le feu, la poudre et le canon
Alors qu'il n'a fait que l'artillerie, le profit, la soudure à l'arc,
Les épinards au beurre et les flèches dans le coeur.
Quand on a vérifié ça
On sait qu'il n'en fait rien qu'à sa t^te
On peut dire alors qu'il se la pète.
Il se la pète, il sait tout, il sait qu'il se la pète.
Il a bon appétit, c'est tout
Il se la pète.
Les années passent et pourtant le temps s'écoule tout doucement.
Plus c'est lent, plus c'est cool.
Que le temps passe lentement !
Plus ça va rapidement, plus l'homme est ravi de son autosuffisance.
A la perfection, il affine, d'année en année, sa grande lâcheté.
Salaud, méchant, profiteur, tu n'as pensé qu'à toi dans toutes les circonstances.
En faisant des marinas, des résidences au bord de la mer,
Des stations de ski,véritables villes de banlieue perchées en haut des montagnes
Dans les campagnes que tu n'as pas encore polluées.
Quand on a vérifié ça
On sait qu'il n'en fait rien qu'à sa tête.
Il se la pète, il sait tout, il sait qu'il se la pète.
Il a bon appétit, c'est tout
Il se la pète.