Silencieuse et divine comme une étrange nuit
Alors que le soleil innonde ses rivages,
Immobile, la mer étale jusqu'à l'infini,
Dans cette valse triste, de multiples visages.
Un oiseau semble au loin flotter sous les nuages
Dans le sillage blanc des filets d'un vaisseau
Le cortège argenté d' un vain pélerinage
Croyant trouver refuge au plus profond des flots.
Dans le port, un couple s'amuse des embruns
Que l'océan, séduit, projette en une vague
Faisant ainsi surgir des souvenirs anciens
Dans le cerveau confus d' un marin qui divague.