La Ruda Salska - Les maux dits Songtexte

Il se trame sous le pli des branches au printemps,
De jolis drames que les rires endimanchent...
De rondes larmes ondulant sur les joues d'enfant,
Au regard d'un ballon filant de rebonds libres en l'étang...
Où tanguent flemmardes les coques au bois craquelant des barques dérivant,
Les rames ballantes, en clapotis nonchalants...
Puis il y a du soleil ! Tout le monde est content ! On est au pays des merveilles !
Je parierai que les oiseaux chantent !

Je n'ai pas soif de revanche ! Je bois ton vin « douce France ».
Mais qu'ils sont vains « mes Dimanches »
Pour lucarne la romance de murs à perte de songes...
Pour vue des cubes d'éponge plombés d'eau noir,
En la pénombre, au long des cités-dortoirs !

S'il suffisait de noms fleuris !
D'un doux sirop dans l'eau de la pluie !
« Montplaisir » ou « Mantes-La-Jolie »...
Tous les « Chemin vert » seraient jardins faits de fruits divers...
Même s'il reste Doisneau ! Même s'il reste Prévert !
Même s'il reste l'oiseau ! Il émigre au froid de l'hiver
Quand moi je saute dans le RER...

Il plane sur les parquets des rondes blanches
Des tourniquets faits de jupons et de main sur les hanches...
Des flonflons, des refrains gais, des orobanches
Que sont les amants pivotant, lentes toupies sur les planches...
Et les corps se serrant, les cœurs qui s'épanchent
Aux langueurs des violons du vent, aux langues déliées
des violentes ardeurs des chants qu'on reprend en chœur !
Dans un grand élan de bonheur ! A s'en péter les tympans !

J'ai parfois faim de revanche - J'ai tant nourri d'espérances ! -
Tant ils sont froids « mes Dimanches »
Pour lucarne l'indolence... car les desseins des poètes
Ne sont pas tiens « architecte » qui dépeint les centres de vie
Aux liens des devis qu'on nous prête !

S'il suffisait de noms fleuris ! Pour que soit beau le récit de la vie !
« Montplaisir » ou « Mantes-La-Jolie »...
Tous les « Chemin vert » seraient jardins faits de fruits divers...
Même s'il reste Doisneau ! Même s'il reste Prévert !
Je reste en mon îlot ! Venez me voir, c'est tellement beau !
Il ne manque que la mer ! Il ne manque que la mer !
Et un peu d'intérêt !
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