Délirant, l’œil hagard
Je cherche au gré du trou noir
Cet air au loin qui me gèle
Délivrant l’irréel
Je sens l’heure que le temps va figer
Je sens l’heure emporter l’instant brisé
Sans un exutoire
M’éveillerais-je autre part
Consciente du rêve qui m’égare
Consciente du corps qui me scelle
Dans l’irréel?
Je sens l’heure que le temps va figer
Je sens l’heure m’emporter
Le long du couloir
Et j’observe le bleu d’une ère s’éloigner
Quand se crève l’éclat du miroir
Ses reflets blafards
D’une vie dérisoire
D’un monde illusoire
Je sens l’heure que le temps va figer
Je sens l’heure emporter l’instant brisé
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