Trois cavaliers approchent vers l'horizon
Ils n'ont pas l'air commodes, ce sont de vrais fripons
Sur leur ceinture : à gauche un colt, à droite leur quatre-heure
Fuyardez tous, ce sont de troubles fauteurs
Ay ay ay los banditos
Ay ay ay avec leurs chevos
Ils volent les petits pois, les radis, les bonbons
Et puis repartent en faisant des petits bonds
Ils pillent les maisons, les ranch's
Et cassent tout, tels une avalanche
Ay ay ay los banditos
Ay ay ay avec leurs chevos
Ils ont pris ma gouttière et mon sucre
Et en partant ont cassé mon aqueduc
Ils ont pris mon chat, mais ont laissé la pâtée
Maintenant je suis bonne pour la jeter
- Mais de quoi ? Mais de quoi ? Mais de quoi ?
- La pâtée…
- Mais de quoi ? Mais de quoi ? Mais de quoi ?
- Mais la pâtée…
- Mais de quoi ? Mais de quoi ? Mais de quoi ?
- Mais eh bien la pâtée…
- Mais jeter quoi ?
- Jeter la pâtée du chat !
Ils sont partis avec mon frigo et ma taie d'oreiller
Ils m'ont aussi pris mes ampoules et ma cage d'escaliers
Maintenant il reste plus rien, mais que vais-je faire ?
Comment ont-ils osé faire ça à une pauvre fermière ?
Ay ay ay los banditos
Ay ay ay avec leurs chevos
Trois cavaliers s'éloignent vers l'horizon
Les bras chargés de frigos, de canapés et de bonbons
Ils mangent leur quatre-heure en ricanant
La fois prochaine ils reviendront tel un ouragan
Ay ay ay los banditos
Ay ay ay avec leurs chevos