Joyeux Urbains - Antonio Songtexte

Applaudissez Antonio le lanceur de couteaux
La lame toujours plantée dans le zéro
A quelques centimètres de la belle Isabella
L'assistante de charme devant sa planche en bois

Applaudissez Antonio le lanceur de ces lames
Antonio se concentre et le public attend le drame
Antonio se lance et le public attend le pire
Le public est rassuré, Isabella a le sourire

Plaignez le pauvre Antonio le lanceur d'Opinels
Amoureux depuis toujours de la belle Isabelle
Isabella qui elle est amoureuse de Gaston
Le clown équilibriste joueur d'accordéon

Applaudissez Antonio le lanceur de surins
Le dernier numéro qu'il vient de mettre au point
Il veut lancer ses lames en se bandant les yeux
Pour prouver à sa dame qu'il en est amoureux

Antonio soulève son shlass
Pour le loger à sa place
Le public reste de glace
Le tambour joue un air salace
Antonio n'est pas un fou
Il est certain de son coup
Si le couteau ne la touche pas
Gaston ne l'emportera pas
Antonio a un peu peur
Il faut qu'il vise avec son cÏur
Gaston ne l'emportera pas
Si le couteau ne la touche pas
Isabella est attachée
Mais le couteau est déjà lancé
Et quand la cymbale sonne le glas
Il est trop tard pour Isabella...

Plaignez la pauvre Antonio le tueur aux couteaux
Tout seul à se morfondre au fond de son cachot
Plaignez le pauvre Gaston le clown équilibriste
Condamné à rester tout seul au milieu de la piste

Plaignez la pauvre Antonio le tueur aux couteaux
Tout seul à se morfondre au fond de son cachot
Plaignez la pauvre Isabella qui est morte bien avant
D'avoir pu atteindre ses dix neuf ans

Plaignez le pauvre Gaston le clown équilibriste
Condamné à rester tout seul au milieu de la piste
Plaignez la pauvre Antonio le tueur aux couteaux
Tout seul à se morfondre au fond de son cachot

Plaignez la pauvre Isabella qui est morte bien avant
D'avoir pu atteindre ses dix neuf ans
Plaignez le pauvre Gaston le clown équilibriste
Condamné à rester tout seul au milieu de la piste...
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