Y a comme des pierres dans ta tête
Comme des couleurs qu'on veut pas connaître
Et qu'on connaîtra pas
Y a comme des petites fenêtres
Des wagons de trains de couchettes
Que nous ne prendrons pas
Pour qu'un jour les sourires que tu donnes
Les sourires que tu laisses
Puissent glisser sous nos pas
Pour qu'un jour les visions que tu donnes
Et celles que tu délaisses
Ne nous regardent pas
Y a comme des pierres dans ta tête
Comme des valises comme des mallettes
Qu'on n'ouvrira pas
Y a comme des placards des squelettes
Y a du feu et des allumettes
Qui ne réchauffent pas
Pour qu'un jour les idées que tu donnes
Et celles que tu délaisses
Ne rebondissent pas
Pour qu'un jour les discours que tu donnes
Et ceux que tu délaisses
Te laisseront sans voix
Y a comme des pierres dans ta tête
Comme des vilaines étiquettes
Qu'on ne décollera pas
Y a comme des épines des arrêtes
Des tas de choses malhonnêtes
Qu'on n'oubliera pas
Pour qu'un jour les idées que tu donnes
Et celles que tu délaisses
Ne rebondissent pas
Pour qu'un jour les discours que tu donnes
Et ceux que tu délaisses
Te laisseront sans voix
Et pour qu'un jour les idées que tu donnes
Et celles que tu délaisses
Ne rebondissent pas
Pour qu'un jour les discours que tu donnes
Et ceux que tu délaisses
Te laisseront sans voix
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