Au commencement des tempsIl n'y avait rien que le vide, le désordre et les ténèbres.Il y eut un soir, et il y avait DieuIl y eut un matin, et Dieu décida qu'il fallait créer le mondeIl y eut un soir, il y eut un matinIl faisait tout noir, on n'y voyait rien." Qu'est-ce qui s'passe ici?Il fait noir comme dans un fourLa première chose nécessaireSerait un peu de lumière. "Il y eut un deuxième jour, un soir et un matinOn y voyait plus clair, mais on ne voyait rien." Ce monde est bien trop mélangéEt je n'sais par où commencerMettons d'abord le ciel en hautEt en bas nous mettrons les eaux. "Il y eut un troisième jour, un soir et un matinEt le ciel était vide et dans l'eau il n'y avait rien." Ce monde est beaucoup trop humideIl n'y a nulle part où mettre piedD'abord faisons donc une terre fermeEt puis des arbres et des forêts. "Il y eut un quatrième jour, un soir et un matinEt dans le ciel il n'y avait toujours absolument rien." Alors il nous faut un soleilQue nous mettrons dans ce coin-ciIl faut une lune et des étoilesPour éclairer le ciel, la nuit. "Il y eut un cinquième jour, un soir et un matinTout était très joli, il ne manquait plus rien." Mais non, tonnerre de moi, voyonsIl manque un gros morceauQue les oiseaux volent dans les airsQue les poissons nagent dans l'eau. "Il y eut un sixième jour, un soir et un matinFaut-il encore quelqu'chose ou ne faut-il plus rien?" Il faut encore les animauxLes petits, les moyens, les gros,Les nuls, les méchants, les gentilsEt plus l'homme et la femme aussi. "Il y eut un septième jour, un soir et un matinCette fois c'était bien sûr, il ne manquait plus rien." Oui je crois que tout est finiEt ça m'a l'air très réussiIl faut seul'ment faire un essaiPour voir si tout fonctionne à souhait.Laissons donc tourner la machinePendant quelques millions d'annéesFaisons de cette journée divineLe jour où l'on devra se reposer. "