J'entre avec l'aube,
Dans le village endormi.
Mon vieux sac de cuir à l'épaule;
Étranger, en ce pays.
Cerné, besoin de repos,
D'un café, d'un bain chaud.
D'un lit, bordé de draps blancs
Terre promise, de l'itinérant.
En chemin, la crasse est de mise
Et c'est pourquoi je m'en déguise;
Destiné sans aucun doute
À longer les autoroutes.
* Poussé par le vent,
Rien dans les poches j'me promène,
Au gré des saisons.
Poussé par le vent,
Au chemin je m'accroche, la bohème
N'appartient qu'à l'horizon.
**Poussé par le vent,
Partout où la route te mène,
Quelqu'un t'attend (2 fois)
Embrassant l'interdit,
Toujours l'il sur la sortie;
Je suis le passager, clandestin,
À qui les cocus parlent avec leurs points.
Passé maître à l'Arnaque,
J'ai plus d'un tour dans mon sac,
Enjôleur, menteur et bandit,
Je cavale sans répit.
Certain diront "Méprisez ce minable!"
J'ai pourtant la richesse du nomade!
Chaque jour j'use mes souliers,
Sur le dos de la liberté!
repeat *
repeat **
Nul n'est à l'abri,
De ce mal sans merci,
De l'appel de la patrie,
Que j'entends aujourd'hui.
Terre Natale,
Sourit car demain
Ton enfant, revient!
repeat *
Poussé par le vent
Ton enfant revient
Poussé par le vent
Ton enfant revient
Poussé par le vent,
Demain, je reviendrai!
Poussé par le vent
Ton enfant revient!