Ouh ouh ouh
Ouh ouh ouh
Si l'on devait décrire le chagrin
On dirait qu'ce n'est rien
Ce n'est pas la défaite, le chagrin
Ãa n'est pas le destin
C'est chaud, c'est le cÅur gros
Ãa brûle dans un coin
C'est l'enfance qui nous tombe des mains
Quand on aura cent ans
Le moindre chagrin nous sera caresse
Encore brûlant
Encore emmêlé de quelque jeunesse
Et salé comme le vent
Ouh ouh ouh
Ouh ouh ouh
Ouh ouh ouh
Si l'on devait décrire le chagrin
On dirait qu'c'était bien
Ce n'est pas le naufrage, le chagrin
C'est l'averse en chemin
C'est doux à nos genoux
Ãa creuse nos reins
Ãa réveille en larmes nos matins
Mais quand on aura cent ans
Le moindre chagrin nous fera tendresse
Encore tremblant
Encore envoûté par quelque jeunesse
Comme un sanglot ancien
Je vais, je viens
Comme si de rien
Sans toi, pourtant
Perdu en chemin
De nous il ne reste rien
Rien qu'un drôle de chagrin
Mais quand on aura cent ans
Le moindre chagrin nous sera caresse
Encore brûlant
Encore emmêlé de quelque jeunesse
On aura cent ans
Le moindre chagrin nous fera tendresse
Encore tremblant
Encore envoûté par quelque jeunesse
Comme un sanglot ancien
Ouh ouh ouh
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